discours de F.Bayrou 29 janvier 2006 par modem56

nos élus udf ont la mémoire courte.
J'essaie de comprendre le phénomène bayrou, comment se fait il que tous ses élus quittent le navire un par un. Ils font les étonnés depuis sa fameuse déclaration :je sais déjà que je ne voterai pas sarkozy. Sans être madame irma, tout ceci était prévisible, tout ceci était prévu.

Mes chers Modem, vous vous demandez peut être si Bayrou est dépassé par les évenements (il y a un petit peu de vrai je vous l'accorde ) mais il n'a pas pris autant de risque sans avoir calculer le prix qu'il aura à payer. Son entourage parle d'un homme enfermé dans sa foi, je crois que oui, il faut avoir la foi pour croire de nos jours à un message fort politique, il faut avoir cette inconscience pour y croire et aller jusqu'au bout, quitte à perdre 30 années d'amitié et de réseaux. C'est fou, c'est dingue mais quand les amitiés se défont d'autres se créent aussitot...

le 29 janvier 2006, 91,1% des adhérents soutiennent la ligne d'indépendance de l'UDF défendue par François Bayrou.

Dimanche 29 janvier

Le discours de clôture de François Bayrou

"Désormais, c'est avec fierté que nous avons pu arborer, à l'issue de ce vote, la définition nouvelle de l'UDF : "l'UDF, le parti libre ".

"Cette communauté humaine que vous formez, elle se soude et se soulève, ne vous y trompez pas, pour porter quelque chose qui est plus grand qu'elle.
Ce dont nous avons la charge, ce n'est pas le destin de l'UDF, ce n'est pas même pas le destin du centre dans la vie politique française, ce n'est pas des intérêts de parti, ce n'est pas une étiquette. Ce dont nous avons la charge, c'est l'espérance d'un pays qui avait depuis longtemps oublié le sens de ce mot. (...)

C'est un moment juste, parce que tous les épuisements de la France, toutes les usures de la France se lisent aujourd'hui à livre ouvert."

L'UDF "est une force nouvelle, non pas entre les deux (l'UMP et le PS), mais qui s'oppose aux deux.
C'est une force de renouvellement et c'est une force de rassemblement ."

"Nous vivons dans un pays et nous formons un peuple dont, peu à peu, chacune des parties est dépossédée de son identité, dépossédée de son destin, du sens de sa vie, dépossédée de la fierté d'être lui-même. (...)
le tissu de notre peuple est en train de se défaire".

"Je veux à mon tour et en votre nom vous dire que c'est en pleine conscience que nous avons décidé d'assumer le risque contenu dans cette définition d'un parti libre. (...) Eh bien, je veux tout simplement vous dire que le risque, dans la situation où se trouve la France aujourd'hui, c'est un devoir".

"Nous sommes là tous ensemble parce que nous avons choisi de changer la vie, la situation, le destin de notre pays ."

"Quand le temps de la campagne s'ouvrira, je prends l'engagement que nous refuserons de faire la moindre promesse électorale. Nous n'allons pas faire une campagne de promesses. Nous allons seulement montrer, exposer aux Français, les principes d'un projet d'espérance pour la France ".

"... ce projet de société est nécessairement un projet de résistance. ( et oui déjà)(...) Nous, nous pensons que l'énergie de l'économie doit être au service d'un projet de société qui doit être défini non pas par l'économie, mais par la politique, non pas par l'économique mais par la démocratie".

"Si la France ne se retrouve pas, l'Europe sera perdue. Si nous n'assumons plus la mission qui a été la nôtre, celle de constructeurs et celle d'inspirateurs, alors il n'y aura pas de destin pour l'Europe..."

"Si ce que nous disons, si ce que nous sentons est juste, alors je vous le dis, rien ne l'arrêtera.
Si nous parlons la langue des gens, non pas la langue des pouvoirs, la langue des puissants, (...), alors il n'est aucune victoire qui nous soit interdite. Il n'est aucun défi que nous ne pourrons relever, il n'est aucune réponse que nous ne pourrons apporter à la demande d'un pays qui a besoin à nouveau d'espérer".


Aussitot libre, aussitôt responsable, le 16 mai d'après, il votait une motion de censure contre le gouvernement avec le ps
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son message d'espoir est le même un an plus tard. LONGUE VIE AU MODEM! car ce parti là parle ma langue, et je rencontre chaque jour des gens qui parlent ma langue (parfois il y a des dialectes mais je pense qu'on va finir par s'entendre).

Je doutais, je ne doute plus. Cet homme croit en son parti , nous devons faire de même.

çà fait du bien, vous ne trouvez pas? une petite période de doute et hop c'est reparti!

comme disait mon prof jésuite: le doute est nécessaire, il permet une remise en question, on se repose les bonnes questions et on renforce sa foi. Dans le doute, la foi puisse sa force.

j'ai bien analysé la situation, il a raison le fanch de se battre , c'est un beau combat.

belle profession de foi

faudrait peut etre leur rafraichir la mémoire à tous les lacheurs udf, non ?

« L'UDF "est une force nouvelle, non pas entre les deux (l'UMP et le PS), mais qui s'oppose aux deux. »

À l'époque, tout était déjà dit, en effet. Et quand on pense que les lâche[ur]s osent prétendre que c'est lui qui a changé. À mettre dans le même sac que Naboléon qui persiste à prétendre n'avoir pas bu au G8...
D'ailleurs, ils y sont, maintenant, dans le même sac. Reste plus qu'à le fermer et à le jeter à la mer, bien lesté.

moi je compte imprimer ce discours et l'apporter avec moi aux réunions, çà et les 7 principes... En effet, Bayrou avait déjà tout dit de sa stratégie, il y pensait avant janvier 2006, il ne fait qu'appliquer ce qu'il pensait. Il se peut même qu'il avait ce projet muri depuis 2002...

alors arrêtons les doutes, il se savait non suivi, seul. Certainement qu'il croyait en des amitiés, mais ne nous disons pas en nous même: les vrais amis se comptent sur les doigts d'une main? Il a prouvé que la politique pouvait rimer avec humanisme. Il est président d'un groupe et il a la chance de dire tout haut ce qu'il pense de la politique. OUi, il se sert de la tribune pour faire passer un message fort. Il savait que la majo de l'udf ne suivrait pas, déjà qu'en 2002 , la moitié faisait la tronche..
la moitié pas d'accord pour suivre le chef en 2002, 2006, il commence à s'affirmer, 2007, c'est le pompom. Faut arreter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

la scission qui est en train de s'opérer était inévitable et prévisible , rien à voir avec la présidentielle, la faille était existante. Si bayrou n'avait pas crée le modem, il se faisait virer de sa place de président.