Il était une fois, en décembre 2004, dans un grand hôtel parisien ( Georges V ) une réunion de trois vénérables hommes d’affaires, Mrs. Alexandre Djouhri, Ayachi Ajroudi et Alain Marsaud (député UMP proche de Ch. Pasqua), ces trois gentlemen dissertaient sérieusement de la répartition des parts de la société de distribution d’eau Véolia Middle East, qui couvre tout le moyen orient.
Or, probablement par excès ou pénurie d’eau, la conversation pris de la couleur et les voies de fait succédèrent aux effets de voix et M. Ayachi Ajroudi, probablement fort mécontent des caresses qui lui ont été prodiguées déposa une plainte en bonne de due forme.
Le Parquet de Paris, certaines mauvaises langues disent en raison des amitiés de M. Alexandre Djouhri au sein de l’UMP et notamment de M. Henri Proglio, patron de Veolia environnement qui est très proche de Mme DATI, a sagement déferré l’affaire par-devant le tribunal de simple police, autrement dit : « botté en touche ».
Mais ne voilà-t-il pas que le Sieur Ayachi Ajroudi qui n’entendait pas se contenter de cela, a obtenu que la dite affaire soit renvoyée devant le Tribunal Correctionnel ( autrement plus sérieux ).
Cette affaire devant arriver incessamment devant cette juridiction, on observera avec grand intérêt la constance et la fermeté de la volonté de « rupture » de Mme DATI, Garde des Sceaux, cette dernière ayant, dans le cadre de sa réforme de la justice, toujours exprimé son souhait d’obtenir les peines plus lourdes ainsi qu’une sévérité accrue en particulier pour les violences aux personnes.