Appel en faveur d’une réunion rapide des pré-adhérents du MD

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et pour ceux qui n'ont pas de compte :

Citation :

Pour le succès du Mouvement Démocrate

Appel en faveur d’une réunion rapide des pré-adhérents en assemblées constituantes des comités locaux du Mouvement
Le Mouvement Démocrate a vocation à rassembler l’ensemble des citoyens ayant approuvé les orientations du candidat Bayrou à l’élection présidentielle.

Comme l’a fort bien souligné Gilles Corno, dans un texte intitulé « Le Mouvement Démocrate n’est pas l’UDF-MODEM… », figurant parmi ceux du groupe « Aquitaine », il apparaît d’autant moins réductible à l’UDF qu’une grande partie des élus de ce parti se sont rangés dans le camp de la « Majorité présidentielle », derrière Nicolas Sarkozy.

Ce n’est pas à une UDF représentée par de tels élus qu’envisagent de se dévouer les hommes et les femmes s’étant montrés désireux de participer à la création et au succès du Mouvement que nous a proposé François Bayrou.

Sans négliger, bien évidemment, de s’appuyer sur les compétences et les bonnes volontés des adhérents de l’UDF se montrant ouvertement acquis à ce Mouvement, il importe de lui conférer au plus vite une organisation qui lui soit propre, au sein de laquelle tous jouiront du même poids, d’où qu’ils viennent (de l’UDF ou d’ailleurs).

Il est souhaitable, à cet effet, que tous les pré-inscrits se rencontrent ou soient convoqués localement (peut-être d’abord par petits groupes ne dépassant pas la vingtaine de personnes, réunis ensuite en assemblées plus vastes concernant les quartiers d’une ville, les communes d’une même communauté de communes ou l’ensemble d’une circonscription électorale) afin de se constituer en comités locaux du Mouvement qui reste à mettre sur pied.

Un exemple à ne pas suivre
Un exemple de l’écueil qui nous attend nous est fourni par ce qu’il est advenu au Pôle Républicain que J.P. Chevènement ambitionnait de créer à l’occasion des précédentes élections présidentielles.

J.P. Chevènement avait réuni autour de sa personne des citoyens de gauche comme de droite soucieux de la « chose publique ». À l’issue des élections, au lieu de transformer les comités de soutien à sa candidature en comités locaux d’un nouveau mouvement, il a commis les deux erreurs suivantes : premièrement celle de vouloir sauver à tout prix les postes des quelques élus de son petit parti (le MDC, Mouvement des Citoyens), deuxièmement celle de ne s’appuyer que sur les structures et la bureaucratie de ce parti dont la plupart des membres, crispés sur des positions idéologiques partisanes, n’avaient aucune envie de s’ouvrir à d’autres partenaires.

Un bon nombre d’adhérents du MDC, ayant été contrariés par une certaine ouverture à droite, ont fini par se rallier au parti socialiste ou aux radicaux de gauche. Quant aux membres extérieurs des comités de soutien, ne se voyant guère pris en considération, ils se sont dispersés les uns après les autres.

En fin de compte l’opération a misérablement débouché, non pas sur le lancement d’un rassemblement républicain élargi, mais sur la création d’un nouveau parti (le MRC, Mouvement Républicain et Citoyen) encore plus restreint que le précédent, ne pesant plus d’aucun poids.

Prenons donc garde qu’au lieu du large Mouvement Démocrate que nous appelons de nos vœux, nous ne nous montrions capables de proposer au pays qu’un parti résiduel essentiellement constitué par ce qu’il restera de l’UDF après disparition de ses membres ayant jugé plus profitable de se rallier à l’UMP.