Historique intéressant de la protection des présidents...apparemment NS a estimé qu'elle devait être rénovée !
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"Le nouveau président de la République désormais protégé seulement par la police
La protection du nouveau président de la République Nicolas Sarkozy sera assurée à partir de mercredi, jour de son investiture, par la seule police, l'unité mixte police-gendarmerie qui remplissait jusqu'ici cette mission étant démantelée.
Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), unité chargée depuis 1983 de la protection rapprochée du chef de l'Etat et de sa famille en France et à l'étranger, sera en effet démantelé mercredi avec le départ de tous ses gendarmes remplacés par des policiers, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.
Le GSPR compte trente gendarmes et trente policiers, placés sous le commandement d'un officier de gendarmerie assisté d'un commissaire de police.
Les 30 gendarmes quitteront l'Elysée mercredi de même que 24 des 30 policiers. Les partants seront remplacés par des policiers, venus probablement du Service de protection des hautes personnalités (SPHP).
"Gorilles" de Charles de Gaulle, "Mousquetaires" de François Mitterrand, policiers et/ou gendarmes: en un demi-siècle, la sécurité rapprochée des présidents de la Ve République a connu de nombreux avatars.
Jusqu'aux attentats de l'OAS contre de Gaulle en 1962, la sécurité des présidents de la République est plutôt légère malgré les assassinats des présidents Sadi Carnot (1894) et Paul Doumer (1932).
Après l'attentat manqué du Petit-Clamart le 22 août 1962, la sécurité rapprochée du général de Gaulle est considérablement renforcée par des policiers à la carrure impressionnante et virtuoses du tir instinctif, à l'image de Raymond Sassia et des siens appelés "gorilles".
De Gaulle parti, la sécurité rapprochée de Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing, toujours assurée par des policiers, se fait plus discrète.
A l'arrivée à l'Elysée de François Mitterrand, le dispositif est complètement réorganisé. M. Mitterrand, qui se méfie des policiers, suit les conseils de Christian Prouteau, fondateur du GIGN.
Celui-ci assure le président qu'il est très exposé et propose de monter le Groupe de sécurité de la présidence de la République, uniquement composé de gendarmes.
Créé par un décret du 5 janvier 1983, le GSPR va compter jusqu'à 120 gendarmes, surnommés les "mousquetaires du président". Les gendarmes sont sélectionnés sur des critères physiques et psychologiques drastiques pour pouvoir aller jusqu'au sacrifice suprême: recevoir la ou les balles destinées au chef de l'Etat en le protégeant de son corps.
En 1995, Jacques Chirac fait réduire les effectifs du GSPR à 52 hommes et modifier sa composition: 26 gendarmes et 26 policiers. Cette unité mixte inédite, commandée à tour de rôle pendant deux ans par un lieutenant-colonel de gendarmerie et un commissaire de police, accueille sa première femme en 1998.
Après la tentative d'attentat de Maxime Brunerie, le 14 juillet 2002, contre M. Chirac sur les Champs-Elysées, les effectifs sont portés à 60 (30 gendarmes et 30 policiers, dont quatre femmes), chiffre actuel"