cécilia? Lady di?

Cécilia Sarkozy en première ligne dans les négociations

BRUNO JEUDY.
Publié le 24 juillet 2007
Actualisé le 24 juillet 2007 : 07h55


En retournant à Tripoli pour obtenir l'extradition des infirmières bulgares, la première dame de France accède à un rôle inédit.
CÉCILIA SARKOZY, la nouvelle Lady Di ? Son implication dans le dossier des infirmières bulgares lui assure d'ores et déjà une notoriété internationale qui fait de la première dame de France une vedette médiatique à la manière de la princesse disparue, égérie des grandes causes humanitaires dans les années 1990. Après son premier voyage en Libye, le 12 juillet, Cécilia Sarkozy avait déjà fait les unes de toute la presse internationale. L'image de l'épouse du président de la République en compagnie des infirmières bulgares - si elle obtient leur extradition - devrait faire le tour de la planète.

Nicolas Sarkozy, qui rêvait d'un « vrai rôle » pour son épouse, a réussi au-delà de tous ses espoirs. « Au fond, mon seul souci c'est Cécilia », confiait-il, le 14 juillet, aux journalistes. Finalement, le chef de l'État n'aura pas eu besoin d'attendre très longtemps pour définir le rôle de son épouse. En moins de deux semaines, avec ces deux voyages surprises à Tripoli, Cécilia Sarkozy a étrenné de façon spectaculaire ses galons d'émissaire « officieux » de son mari sur la scène diplomatique et humanitaire.

Bien sûr, sa fracassante irruption a d'abord fait grincer des dents dans les chancelleries européennes. Mais, avec ses talents de persuasion, le chef de l'État a vite convaincu la commissaire européenne Benita Ferrero-Waldner du bien-fondé de l'intervention française. Au point de lancer après son entretien, jeudi, à l'Élysée : « On est d'accord sur tout. »

Trois jours plus tard, la diplomate européenne accompagnait Cécilia Sarkozy et Claude Guéant dans l'avion de la République française. Une manière pour le couple Sarkozy de faire taire les critiques sur la captation d'un succès diplomatique dans lequel la France n'a joué qu'un rôle parmi d'autres.

Qu'importent les critiques et les grincheux ! Avec leur parfaite maîtrise de la communication, Nicolas et Cécilia Sarkozy ont rapidement mesuré l'avantage politique qu'ils pouvaient retirer de cette opération. En propulsant son épouse en première ligne d'une complexe négociation internationale, le chef de l'État a inauguré une diplomatie du troisième type, à la fois personnelle et familiale. Une méthode qui n'est pas sans risque mais qui peut rapporter gros. En cas de succès, le président ferait coup double. Il conforterait l'état de grâce dont il bénéficie dans l'opinion et permettrait à son épouse d'afficher sa personnalité aux yeux des Français, elle qui reste pour l'instant un peu mystérieuse pour l'opinion.

Toutes les compétences

La Constitution française n'accorde aucun rôle ni statut au conjoint du chef de l'État et une telle mise en avant de la première dame sur un dossier brûlant est inédite en France. Au niveau international, la discrétion politique et diplomatique des conjoints est également de mise, à quelques exceptions près, comme Hillary Clinton.

Mais Cécilia Sarkozy a toujours laissé entendre qu'elle ne se cantonnerait pas à un rôle de « porte-manteau ». Elle ne sera pas « Mme Pièces jaunes », comme Bernadette Chirac. Elle ne hasardera pas non plus sur le terrain de la diplomatie parallèle comme Danielle Mitterrand, qui mettait régulièrement dans l'embarras le Quai d'Orsay - et son mari - avec ses prises de position sur Cuba ou sur les Kurdes.

« Organiser des déjeuners et porter des robes Dior et Saint-Laurent, elle sait faire et ne veut pas se contenter de ça. Le président a toujours dit qu'il utiliserait toutes les compétences autour de lui. Cécilia est l'une de ses compétences. C'est même une redoutable négociatrice », explique Isabelle Balkany, élue des Hauts-de-Seine et amie intime du couple. Depuis son premier voyage à Tripoli, elle a pris « très à coeur ce dossier », dit-on à l'Élysée. « Elle a agi en complément de l'action des diplomates avec ses armes à elle », confie un proche.

Hier, le secrétaire d'État Roger Karoutchi, un proche de Cécilia, a apporté cette précision : « Ce n'est pas un rôle diplomatique classique, elle ne va pas négocier avec la Russie sur le bouclier ou sur les missiles. Elle veut participer à une action humaine, humanitaire, sociale. »

Cécilia volera-t-elle demain au secours d'Ingrid Betancourt ou la verra-t-on au Darfour ? « Il ne faut rien exagérer. Elle ne fera pas n'importe quoi, s'exclame Isabelle Balkany. Ce qui compte le plus pour elle c'est d'abord ses enfants et sa famille. Mais elle veut faire des choses utiles », renchérit la confidente de Cécilia qui a reçu, au cours des dernières heures, de nombreux textos de la première dame de France.//



ON n'a pas fini d'en souper de la cécilia! la nouvelle "lady di" , attention au pont de l'ALMA....

Naboléon se sert d'elle pour récupérer tout le mérite des négociations après que d'autres ont fait pratiquement tout le boulot.

C'est écoeurant...

Et faut pas comparer Cécilia à Lady Di. Mme Sarko n'est là que pour profiter des retombées médiatiques que lui permet son [président] de mari. S'il n'avait pas été élu, elle serait peut-être bien en instance de divorce !

Ah ces deux là, la France n'a pas fini de les voir!
Il ne manquait plus qu'elle " s'en mèle" la cécilia.
Voilà la reine de l'empereur au devant de la scène!!! et mondiale de surplus.

Selon le maire, le dernier chef de l'Etat à s'être marié en exercice était "Napoléon III et, avant lui, Napoléon Ier".



Le dernier chef de l'Etat qui s'est marié en exercice, a enfin rappelé François Lebel, est Napoléon III et puis avant lui Napoléon Ier...qui lui aussi a épousé deux premières dames! Mais, en réalité M.le Maire, c'est Gaston Doumergue -Nicolas Sarkozy n'est pas encore empereur- qui fut le premier président français à se marier en cours de mandat tandis que Raymond Poincaré fut le premier à épouser une Italienne. Par contre, Nicolas Sarkozy a inauguré le divorce au poste suprême. Il est le premier président à avoir divorcé peu après son arrivée à l'Elysée et à avoir été marié à trois reprises.

No comment...

Carla Bruni est victime de ses épousailles. Une jeune femme PS qui l'aimait bien, entre autre parce qu'elle avait été manifester au Zénith contre le test ADN, a foutu le CD de Bruni à la poubelle. Elle me l'a raconté aujourd'hui...