décidément Thierry Benoit n'a rien compris... son histoire de centre droit c'est uniquement pour que l'UDF redevienne ce qu'elle a toujours été, un supplétif de l'UMP-RPR, si effectivement il ne s'y retrouve pas après les assises, le nc est bien l'endroit qui lui convient...
le message de Bayrou est limpide, comment se fait il que ceux qui se disent centristes ne soient pas convaincus, on peut travailler ensemble avec nos sensibilités , trouver un juste milieu qui se rapproche de nos valeurs, sans tomber dans les éternels clivages droite -gauche, non?
Thierry Benoît, celui qui veut rassembler les centristes
20/07/2007-18h53 - Charlotte Chaffanjon - Rubrique coordonnée par Valérie Peiffer - © Le Point.fr
Thierry Benoît est en période de transition. D’adaptation. D’acclimatation. Tout est nouveau pour lui. Paris, son agitation, ses taxis et surtout, le Palais-Bourbon. Ce père de deux enfants a été élu, pour la première fois, député UDF MoDem de la sixième circonscription d’Ille-et-Vilaine. À quarante ans, il partage désormais son temps entre sa Bretagne natale et la capitale.
Pour lui, ce nouveau mandat est l’occasion rêvée de réunir les élus du Nouveau centre et du MoDem sous la même bannière. Pour que cela ne reste pas un voeu pieux, il a sa stratégie. « Ceux qui partagent les valeurs de l’UDF, du centre droit, doivent tisser des liens entre eux, discuter pour dépasser les divisions stratégiques qui ont ébranlé notre famille politique. » Sans groupe à l’Assemblée nationale, il est difficile pour lui de montrer l’exemple, mais Thierry Benoît ne se décourage pas pour si peu. Selon lui, si des discussions sérieuses s’engagent, tous comprendront que les divisions ne sont pas idéologiques et qu’ils ont vocation à se rassembler. Son amitié avec Charles de Courson, le trésorier du Nouveau Centre, ou sa complicité avec le sénateur Jean Arthuis, qui a « la même volonté » que lui de « rassembler les centristes » apportent de l’eau à son moulin : « Nouveau Centre, MoDem, députés ou sénateurs, l’important, c’est que nous partagions les mêmes valeurs. J’invite les élus centristes à entamer des tractations et à nouer des alliances. L’indépendance, c’est bien, mais, en politique, les limites sont vites atteintes. » A bon entendeur.
En attendant, si son entreprise de reconstruire un centre fort n’est pas suivie d’effet dans les prochains mois, cet infatigable bavard sait qu’il devra faire un choix. Que faire si le MoDem de François Bayrou ne reflète pas suffisamment les valeurs du centre droit auxquelles il croit ? « Le congrès national du Mouvement démocrate aura lieu à l’automne. Alors, en fonction de l’orientation que le parti prendra, je verrai. Mais si le virage à gauche se confirme, je n’en serai pas », avoue-t-il, laissant présager qu’il rejoindrait alors le Nouveau Centre. Quoi qu’il en soit, il sait que sa situation actuelle est éphémère. « J’ai besoin d’appartenir à un parti qui a une position politique claire, un parti tempéré, humaniste, européen et démocrate. »