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François Bayrou va seul à la bataille des législatives et présente 535 candidats
LE MONDE | 19.05.07 | 13h22 • Mis à jour le 19.05.07 | 13h22
En présentant 535 candidats aux élections législatives sous l'étiquette UDF-Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou confirme le choix de construire une nouvelle force autonome. C'est en effet la première fois depuis la création de l'UDF, en 1978, que ce courant jouera sa propre carte, en toute indépendance, dans un scrutin de cette nature.
Pour Bernard Lehideux, ancien jeune giscardien aujourd'hui député européen et responsable des élections à l'UDF, le parti centriste n'en finit pas de payer la division historique de la droite. "Pour tenter de faire oublier la trahison de Jacques Chirac qui avait permis l'élection de Mitterrand face à Giscard en 1981, le RPR a tenté d'imposer l'union de la droite, explique M. Lehideux. Le principe avant toute élection était la candidature unique. Et, quand celui-ci n'était pas respecté, on parlait alors d'une primaire à droite."
Ces élections législatives marquent une nouvelle étape dans l'émancipation du centre de la tutelle de la droite. Un affranchissement qui trouve son point de départ au congrès de Lyon, en janvier 2006. C'est là que prend naissance "le parti libre".
Cette volonté d'indépendance, ce refus de l'allégeance seront au coeur de la campagne présidentielle de François Bayrou. Le président de l'UDF rompt sans ambiguïté avec le schéma traditionnel de la "primaire à droite". Pour lui, c'est un point de non-retour. Et, au soir du premier tour, aux électeurs qui lui ont apporté 18,57 % des suffrages, il déclare : "Je ne reviendrai pas en arrière."
C'est cette rupture que la majeure partie des députés de l'UDF n'a pas voulu suivre. Seuls cinq députés sortants sur vingt-neuf - François Bayrou et Jean Lassalle, Anne-Marie Comparini, Gilles Artigues et Jean-Christophe Lagarde - ont été réinvestis. Deux autres - Philippe Folliot et Rodolphe Thomas - bénéficient du soutien de l'UDF.
L'UDF-MoDem, toutefois, ne présentera pas de candidat face aux députés sortants qui avaient soutenu M. Bayrou au premier tour. A quelques exceptions près : Stéphane Demilly, Francis Hillmeyer, Michel Hunault, François Rochebloine et Olivier Jardé auront ainsi à affronter une candidature UDF-MoDem, tout comme Christian Blanc et André Santini, qui avaient soutenu Nicolas Sarkozy dès le premier tour.
La situation est plus confuse dans la 3e circonscription de l'Eure, où se représente Hervé Morin, ex-président du groupe UDF de l'Assemblée nationale, qui vient d'être nommé ministre de la défense. Selon les instances de l'UDF, aucun candidat n'a été investi face à l'ancien lieutenant de M. Bayrou. Vendredi, cependant, une candidature, celle de Philippe Raviart, a été enregistrée sous l'étiquette UDF-MoDem. Un peu plus tôt, M. Lehideux avait assuré que le choix de présenter ou non un candidat face aux députés sortants relevait d'"une décision locale". Selon la déléguée départementale de l'UDF, le dépôt in extremis de cette candidature ne serait "pas une initiative locale mais parisienne".
Les anciens UDF se présentant dans le cadre de la majorité présidentielle ont quant à eux été enregistrés sous l'étiquette Parti social libéral européen (PSLE). Plusieurs candidats provenant de l'UMP ont également été enregistrés sous ce nom afin d'atteindre le seuil de 50 candidatures permettant de bénéficier du financement public.
Patrick Roger
Le site de Philippe RAVIART
http://philippe-raviart.net/
Je suis super contente, faut l'encourager !!!
philipperaviart@hotmail.com